WEI Santa Barbara
La notion de
week-end d'integration était devenu plutôt lointaine depuis mes débuts
étudiants à l'ISEG il y a 5 ans... Qu'à cela ne tienne, nous sommes conviés à
un week end pour mieux nous connaître avant le début de cette expérience à LA!
Direction Santa Barbara, station balnéaire réputée pour son chef d'oeuvre de la
petite lucarne des années 90, située à 100 miles au nord de LA.
Autant vous
prévenir tout de suite, les ballades en kayak, excursions en bateau pour voir
les dauphins et visite d'une ferme d'autruche donnaient une image différente
que j'avais des week end d'intégration que l'on peut organiser dans nos écoles
de commerces françaises... Nous profitons donc du climat plus océanique, donc
moins hostile, de la côte califiornienne. Au programme figurait ce qui nous
interressait tous le plus, la visite d'un domaine viticole californien, suivi
d'une dégustation! Oublions tout de suite la notion de petit domaine bordelais
ou bourguignon, nous parlons ici d'exploitation intensive, immense. La
philosophe de production est elle aussi aux antipodes de l'idée que nous nous
faisons de la viticulture: "En France, vous produisez du vin en fonction
de la terre et du climat en étant dépendant de la météo et donc des bonnes et
des mauvaises années, ici, nous souhaitons produire tous les ans le même vin,
quelque soit la décison de mère nature". La dégustation nous le
confirme, de bons vins mais quelque peu formatés, très grand public disons.
Heureusement que notre école avait prévu la suite, après avoir acheté quelque
bouteilles (il faut bien faire fonctionner l'économie américaine), était
organisé un grand pique nique avec au menu que de la charcuterie et du fromage
français, Dieu existe donc! J'avais en revanche peut etre oublié que le soleil
et le vin ne faisait pas toujours bon ménage, l'après midi fut un brin plus
lente.
L'avantage de
Santa Barbara, c'est sa jeunesse dorée américaine qui se retrouve tous les
soirs dans des bars et des boites branchés, ce qui donne une vie nocture très
animée… Une soirée très animée, très arrosée et voici ma première anecdote
croustillante de cette année à LA… Qui n’ a jamais, en rentrant de boite, eu
comme une légère envie pressante et s’est contenté d’un petit buisson ?
C’est assez commun en France. Et bien figurez vous que la police californienne
ne le sait pas, et est assez peu francophile dans ces moments là… Disons que
ceux-ci m’ont ordonné de rentrer chez moi « Right now » ou sinon je
les accompagnais au poste avec les mains dans le dos. Vraiment aucun humour ces
américains !
Après ces
trois jours de franche camaraderie, nous voici de retour à Los Angeles. Nous
commencons réellement à prendre nos marques dans la résidence qui,
approximativement, doit faire la taille de Quimper. Je suis en appart avec
trois colocataires, un Parisien et deux Nîmois. Une vraie garconnière, l’achat
d’une tireuse à bière et de poster play boy viendra compléter la panoplie
malette de poker et PS3.
Lundi, c’est
boulot, début des choses sérieuses, sentiment d’impatience et d’appréhension
sont intimement liés.